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Entreprendre : la voie de la réalisation de soi

Il y a 10 ans, 10 mois et plus de 10 jours, je me lançais dans l'entrepreneuriat. Retour sur cette expérience qui pour moi, est une véritable voie vers la réalisation de soi.


En septembre dernier, j'ai été sollicitée par l'ASBL Les Jeunes Entreprises pour témoigner dans une école proche de chez moi sur mon parcours d'entrepreneuse. Ce fut l'occasion de me pencher sur cette expérience de plus de 10 ans maintenant.


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Suis-je indépendante ou entrepreneuse ? Cette question m'a permis de prendre conscience que, pour moi, entreprendre, ce n'est pas un statut, c'est avant tout une voie. Une voie pour se réaliser. Un vaste terrain d'exploration sur lequel on apprend à mieux se connaître face aux défis qui se présentent sur le chemin. Mais c'est aussi un espace qui permet véritablement de concrétiser les projets, les idées qui nous tiennent à coeur.


Voici comment j'ai fait cette découverte...


Mon parcours : 10 ans d'entrepreneuriat


Reprenons l'histoire au début.


Pourquoi entreprendre ? Qu'est-ce qui, dans mon parcours, a pu me mettre sur la voie ?

D'abord, un papa indépendant et chef d'entreprise qui m'a probablement transmis le goût de l'autonomie. Dès la sortie de mes études, je savais que je voulais un jour travailler en tant qu'indépendante.


Mais quand j'obtiens mon bac en marketing en 2002, je n'ai aucune idée du domaine dans lequel d'entreprendre. Aussi, l'expérience me paraît trop risquée. Je ressens le besoin de gagner de la confiance à travers un emploi de salariée.


Ce n'est que lorsque mon contrat de travail se termine 10 ans plus tard que la question de l'entrepreneuriat revient sur la table... mais pas immédiatement.


Quelques dates clés :


  • 2013 : licenciement

  • 2014 : formation et coaching professionnel (Technofutur TIC)

  • 2015 : création de l'activité (Celitude) avec la Smart

  • 2016 : statut d'indépendante à titre principal

  • 2019 : collaboration avec Com32 pour Formations Digitales

  • 2020-2022 : crise sanitaire

  • 2021 : création du podcast Intuitives

  • 2023 : slowpreneuriat

  • 2024 : formation aux techniques de massage bien-être


Après mon licenciement, les portes du salariat semblent se fermer pour moi. Je saisis l'opportunité de me former en communication digitale durant 6 mois. C'est durant ce parcours que se pose rapidement et véritablement la question de l'entrepreneuriat. En effet, la formation nous offre un accompagnement professionnel vers la remise à l'emploi. Il me faut alors choisir la forme que prendra la suite. Même si objectivement, je ne me sens pas encore vraiment prête, la décision s'impose : je me dirige vers l'indépendance.


Techniquement, je vais devoir passer par la case Smart avec un complément chômage pendant un an. L'occasion de tester mon activité de rédactrice web que je connais finalement très peu.



Au début, mon activité s'appelait Celitude, en référence au nom du blog que j'avais lancé quelques mois plus tôt pour raconter mes aventures dans les méandres de la recherche d'emploi. Un blog que j'ai continué à utiliser pour ma réorientation professionnelle dans le webmarketing.


Bref, sans le savoir, j'avais créé une marque. Mais, pour moi, à ce moment-là, c'était surtout une histoire de métier que j'avais façonné sur mesure, en réponse à ce que je n'avais pas trouvé sur le marché du travail.


Les débuts, les galères


En 2016, avec le soutien financier du plan Airbag, je décide de me prendre le statut d'indépendante à titre principal.


Avec le recul, je ne pense pas que le plan Airbag m'ait vraiment aidée car, d'une part, l'argent reçu de le FOREM était taxé comme du revenu professionnel, d'autre part, cette illusion de confort financier ne m'a pas incitée à trouver des missions rémunératrices.


C'est à cette époque d'ailleurs que je fais les pires erreurs de mon parcours. À dire oui à tout par peur de me retrouver sans travail, je me suis trouvée empêtrée dans un agenda qui ressemblait à tout sauf à celui dont j'avais vraiment envie. J'ai accepté toutes les missions (ou presque) que l'on me proposait et j'ai fini par me retrouver community manager à harceler mes clients pour qu'ils me transmettent du contenu à partager sur leurs réseaux. Bref, j'étais à mille lieux de la rédaction de contenus de sites web et d'articles de blog qui m'anime depuis le départ, comme ce que j'explique dans cette interview :



J'ai dû apprendre à dire non et à m'écouter un peu plus. Encore aujourd'hui, je dis non au copywriting pour les réseaux sociaux. Ça n'est pas ce qui m'anime. Les réseaux sociaux, ça va trop vite pour moi.


Pendant 4 ans, financièrement, je vivote. Je ne vais pas te le cacher, c'est difficile. Je n'ai pratiquement pas de mission récurrente et les missions ponctuelles que je décroche sont trop peu rémunératrices. Il m'est difficile de faire accepter un prix juste. J'apprendrai par la suite à vendre (et à facturer) mon travail et mon expertise, plutôt que mon temps mais en attendant, je me pose beaucoup de questions. Pour compenser mon mal-être : je me raconte des histoires comme : faire le travail qu'on aime vaut tous les salaires du monde (hum hum...).


Ah l'argent... Je l'aime, lui non plus. Que de croyances et de mythes sur ce sujet dont j'ai dû apprendre à me libérer.


Heureusement, il y a le coworking qui me permet d'élargir mes horizons, d'établir des collaborations, comme celle qui a donné naissance à Formations Digitales, avec Sarah de Com 32. De 2019 à 2022, elle et moi mettons nos compétences respectives en commun pour proposer des formations aux techniques de marketing digital dans la région de Chimay. Une expérience très nourrissante que nous avons pu poursuivre avec la collaboration d'Amélie, coordinatrice de la Maison des Associations de l'Entre-Sambre-et-Meuse.


Et puis, le COVID arrive... et son lot de nouvelles aventures. Tout le monde semble se rappeler l'existence de son site Internet. Là, je commence accumuler les missions de copywriting très rentables et, comme nous sommes confinés, je dépense très peu. Résultat : je me constitue une trésorerie confortable qui soutient encore mes choix aujourd'hui.


Naissance du podcast Intuitives


Sur mon parcours, l'un des projets dont je suis la plus fière, c'est sans doute la création et le lancement de mon podcast.


Le podcast Intuitives est né en 2021, entre 2 confinements, et trouve son origine dans mon besoin d'aller à la rencontre (physique) d'autres entrepreneuses.


À l'heure où j'écris ses lignes, le podcast compte 16 épisodes qui sondent l'esprit d'entreprendre et questionnent l'intuition des créatrices de marque.


Au delà de l'aspect stratégique, le podcast me nourrit à chaque rencontre. Chaque entrepreneuse interviewée enrichit ma vision de l'entrepreneuriat et m'apprend à me connecter davantage à ma créativité.


Cheesy ? Lis plutôt la suite...


Ma dernière invitée, Anaïse Sambale, m'a inspiré une nouvelle manière de communiquer sur les réseaux sociaux. Une façon apaisante et inspirante de parler de ma marque auprès de mon audience. Grâce à elle, j'ai découvert le concept de contenu b-roll et elle m'a même invitée en juin dernier à une journée pilote au Mix à Bruxelles. Ensemble et avec 2 autres entrepreneuses, nous avons testé le démarrage de sa communauté de création de contenu : The Slow Creative Club.


Je t'invite d'ailleurs à écouter Anaïs, et à découvrir ses influences, ses inspirations et sa façon d'apprivoiser sa créativité dans mon dernier épisode :



Aujourd'hui, Intuitives, c'est aussi une communauté d'entrepreneuses qui se réunissent à distance pour l'instant mais de façon régulière, pour partager leur actualité et leur(s) défi(s) du moment. Des échanges très enrichissants à chaque fois !


Le slowpreneuriat et moi


Début 2023, je découvre le concept de slowpreneuriat : une approche de l'entrepreneuriat qui privilégie la qualité sur la quantité, la réflexion à la rapidité et à la surabondance de travail.


Le COVID a laissé des traces. Le travail (à distance) a peut-être pris un peu trop de place.


Chez moi, une profonde fatigue s'installe. Je travaille trop...mal ! Je passe beaucoup trop de temps à communiquer, notamment sur les réseaux sociaux, pour me donner bonne conscience (la bonne élève !) mais sans aucun résultat.


C'est alors que je décide d'adopter la semaine de 4 jours. Le but : recentrer mon organisation sur les tâches essentielles.


Aujourd'hui, la semaine de 4 jours ne me satisfait plus toujours. Question qualité de vie, j'ai revu ma copie.


En effet, les 4 journées de travail deviennent parfois trop intenses. Je n'ai plus la possibilité de me poser, de prendre le temps de bien faire les choses. Donc, je passe à côté de l'objectif. Parce que, pour moi, le slowpreneuriat, c'est surtout une question d'ancrage dans le présent, et non de lenteur. C'est aussi une voie royal vers le flow créatif.


Aujourd'hui, je m'organise avec un agenda qui respire véritablement.


Mais l'avantage de la semaine de 4 jours, c'est de pouvoir profiter d'une journée « vide ». Et, tu sais ce qu'on dit, le cerveau déteste le vide et tente à tout prix de le remplir... Fin 2023, je commence à me former aux techniques de massages bien-être.


Depuis le COVID, le manque de contact humain persiste et j'ai vu dans ces formations l'occasion de combler ce besoin.


Aujourd'hui, je pratique assez peu mais qui sait de quoi demain sera fait...


Quoi qu'il en soit, la notion de bien-être continue à prendre de la place et s'intègre parfaitement à mon approche du marketing et, en l'occurrence, du copywriting. Moi, ce que je veux, c'est que mes techniques d'écriture viennent soutenir le développement d'une marque et l'ancrer davantage dans ses valeurs.


Maintenant que ma vision est beaucoup plus claire, autant que le profil de mes clientes idéales, les prochains défis sont de trouver ces clientes et de capter leur attention dans un monde saturé d'informations (non ciblées). Je mise gros sur le réseau et les partenariats :-)


Évolution des logos de 2015 à 2024



Le 1er logo créé en 2015 symbolisait la communication (bulle de BD) en rappelant le C de Celitude, qui évoque aussi la communication. Le deuxième logo, créé en 2019, s'axait sur l'écriture (avec la plume) et l'identité de marque (symbolisé par le © du copyright). Le 3ème logo a été créé en 2024 par La Graphisterie, dans le cadre d'une identité visuelle complète. Il ajoute au concept de copyright de marque, ceux de solutions et de créativité (ampoule - eurêka).


Conclusion


En choisissant la voie de l'entrepreneuriat, je donne de la place et du sens à ma créativité. J'ai la possibilité de tester des projets et les idées qui me tiennent à coeur. Il y a de l'espace pour évoluer et faire progresser ma vision. Voilà pourquoi, pour moi, entreprendre, c'est une voie concrète vers la réalisation de soi.


Et toi ? Qu'en penses-tu ? Quelle est ta définition de l'entrepreneuriat ?



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